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Entre Beauté et Brisure

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Bienvenue

Bienvenue dans un lieu où l’art ne détourne pas les yeux.

 

Ici, chaque œuvre témoigne des cicatrices du monde, des éclats d’une lumière indomptable. Ce n’est pas une galerie, mais un cri tissé de grâces, un refuge pour les silences oubliés, un pont jeté entre la douleur et l’espérance.

 

Mon art naît de l’insondable, de la terreur traversée, transmutée, sublimée. Il porte la voix des femmes brisées qui se relèvent, des enfants meurtris qui rêvent encore.

 

Mes œuvres ne sont pas une simple quête de beauté, elles sont avant tout une invitation à la réflexion. Elles vous tendent la main à voir, à entendre, à ressentir et à agir.

Visitez mon site internet www.kijaillit.com pour suivre les projets avec les enfants vivant dans les rues et les survivantes

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Créations

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Créations

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Mes tableaux recents sont accompagnés d'une petite video. Cliquez sur le tableau pour y avoir accès

Bonjour

Je m'appelle Yasna ...

...artiste peintre autodidacte, installée sur les rives du lac Léman. Maman de trois enfants, et KoKo (en lingala grand-maman) d’une petite fille qui m’inspire chaque matin à poursuivre ce chemin de création et d’engagement. Mon parcours artistique est né d’un besoin intérieur, à un moment de ma vie où, les enfants devenus plus grands, j’ai trouvé dans la peinture un geste de guérison. Petit à petit, ce langage silencieux a rencontré le cœur des autres.

 

En 2019, j’ai fondé une association pour accompagner des survivantes de guerre. Ensemble, nous avons appris à tailler les pierres précieuses, matière à la fois blessante et précieuse dans leur pays. J’ai ensuite intégré ces pierres dans mes tableaux, pour honorer leurs récits et valoriser leur résilience.

 

En 2021, un voyage en République Démocratique du Congo a bouleversé ma trajectoire. Une rencontre avec un jeune garçon nommé Moïse m’a conduite à m’engager auprès des enfants des rues. J’ai créé une école improvisée au cœur du bitume : alphabétisation, repas équilibrés, école de foot, de danse, et surtout de dignité. J’ai vécu avec eux, appris d’eux, et formé les plus grands à la construction, en rêvant d’un village écologique.

 

Un retour forcé en Suisse, suite à une infection grave, m’a ramenée près du lac, mais mon engagement ne s’est jamais éteint. Depuis ici, je continue à peindre, à raconter. J’intègre désormais des figurines phosphorescentes dans mes toiles, en mémoire de ces enfants qui ne peuvent dormir la nuit, tant elle est dangereuse.

 

Chaque œuvre porte un prénom africain, en hommage à ce continent qui m’a tendu la main à 14 ans, alors que je me retrouvais moi-même à la rue. Une famille africaine m’a alors recueillie, m’offrant abri et dignité.

 

Aujourd’hui, mon art est un pont entre les histoires oubliées et les cœurs ouverts. Il est mon outil de transmission, de transformation et d’espoir

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Matières

Ce que la douleur ne peut formuler, la matière l'exprime. Dans la fissure les blessures, dans les pierres la reconstruction, dans les figurines les histoires, dans les pigments l'ombre et la lumière d'un même vécu.

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Craquelures

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Pierres

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Figurines 

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Pigments

Là où la matière se souvient

 

Tout a commencé avec un œuf....oui un oeuf!

 

Un œuf qu’on m’avait interdit de manger. Un œuf que j’ai mangé quand même, en sachant qu’en le faisant, je devrais quitter la maison. Ce jour-là, j’avais 14 ans. Ce jour-là, j’ai choisi la liberté, et la rue m’a accueillie.

 

Depuis, je n’ai jamais cessé de marcher sur ce fil tendu entre fragilité et force. Et quand mes murs sont devenus vides, quand mon cœur s’est fissuré, j’ai cherché la matière. Pas juste pour peindre. Pour recoller les morceaux. Pour dire ce que les mots ne pouvaient pas dire.

 

Je crée avec ce qui a blessé et guéri. Avec l’œuf, symbole de l’exclusion qui m’a brisée, devenu texture de beauté retrouvée, où les fissures accueillent pierres et éclats de lumière. Avec les pierres façonnées, comme des joyaux de lumière, chaque facette raconte l’histoire de femmes qui, après l’obscurité, ont trouvé leur éclat. Ces femmes qui, elles aussi, ont tout perdu, survivantes de guerre, de viol, filles enfants soldats, soignées par un médecin hors normes puis formées par l'association que j'ai co fondée pour leur apprendre à polir la douleur jusqu’à la lumière.

 

J’y intègre aussi les petites pierres que l’on me confie, comme ma mère me confiait les siennes, témoins de voyages et d’âmes dispersées.

 

Et puis il y a les enfants. Ceux de la rue, au Congo. Leurs histoires murmurent dans mes pigments, alors je les invite dans mes tableaux. En silence. Par de minuscules figurines phosphorescentes, comme eux, éveillés la nuit, parce que la nuit dans rue est trop dangereuse pour pouvoir dormir.

Dans mes œuvres, chaque matériau participe à une alchimie profonde. L’époxy, avec sa solidité et sa transparence, symbolise la reconstruction après la tempête. Les pigments caméléons, toujours en mouvement, créent une lumière changeante, rappelant l’éphémère beauté de chaque instant. Les feuilles d’or, fines et précieuses, symbolisent l’espoir et la promesse d’un avenir meilleur. Chacun de ces éléments, en harmonie, donne forme à un récit de guérison et de liberté, où chaque touche de matière devient une lumière nouvelle dans l’obscurité.

Chaque tableau est un sanctuaire. Une mémoire vivante. Un lieu où la matière n’est jamais neutre : elle est corps, blessure, offrande.

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Exposition au Congo Brazzaville
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Témoignages

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Témoignages

A big thank you to Yasna for such an amazing painting.  All her paintings reflect the wonderful person and artist she is.  Truly inspirational and full of light.   I was mesmerized by this particular painting from the moment I saw it.  I was captivated by its true depth and energy – uplifting yet grounding at the same time. My living room is now full of warmth and rich colors.  Like shimmering stardust in the night.  It brings such positive energy to the room and makes it feel like home.  A lovely creation.

Isabelle M

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hallo liebe Yasna

Das Bild ist in dem Raum, wo ich mich bewege, tanze, meditiere.

Es gibt dem Raum atmosphärisch, eine lichtvolle Offenheit.Es ist Orientierung und Weite zugleich.

Erde, Licht und Zartheit.

Ich habe es sehr gerne!

herzliche umarmung 

Sibylle

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Au coeur de mon espace

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NATOYAA – Danse

Mai 2024. De retour d’Afrique, mon esprit était encore imprégné de la chaleur de cette terre d’Afrique que j’aime tant, des pulsations d’une vie intense, des rythmes qui font vibrer l’âme. Natoyaa, qui signifie danse, est né de ce souffle incandescent.Le rouge y règne en maître – ardent, viscéral, vibrant. C’est le feu du mouvement, l’énergie de la vie, la force brute de la résilience. Il s’entrelace avec des éclats dorés et des craquelures pailletées, capturant la lumière du jour et la profondeur de la nuit. Chaque reflet, chaque fissure, est une histoire qui change au gré des heures et de la lumièreUn zircon est incrusté dans la toile – pierre de clarté et de force, elle capte la lumière et la fait danser, comme un écho à cette peinture vivante.J’ai vu à quel point la danse était un vecteur de guérison pour les enfants. À travers chaque mouvement, ils exprimaient ce qui ne pouvait se dire, libéraient ce qui pesait sur leurs âmes. Là où nous habitions ensemble, la danse était omniprésente, spontanée, instinctive, comme un langage silencieux de résilience et d’espoir. Elle jaillissait naturellement, comme une force vitale. J’ai été profondément touchée par cette spontanéité, par cette manière de transformer la douleur en mouvement, en rythme, en lumière.Discrètement, dans les ombres de mon oeuvre, des petits personnages phosphorescents veillent. A peine visible le jour, ils s’illuminent dans l’obscurité, comme ces enfants oubliés des rues, ceux que l’on néglige, que l’on abandonne. Que nous puissions tous veiller sur eux, en regardant cette oeuvre et en pensées pour tous les enfants du monde qui devraient être protégées.

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